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Un cheminement qui nous appartient.

  • Photo du rédacteur: Claire C.
    Claire C.
  • 13 nov.
  • 2 min de lecture

La psychothérapie et la pensée de Carl Jung m’ont offert une passerelle vers moi-même. Grâce à elles, j’ai appris à habiter mes contradictions, à accueillir mes ombres comme des alliées, à trouver une forme d’unité intérieure. Jung m’inspire profondément. Sa vision m’invite à me réinventer sans cesse, à ne jamais cesser de grandir, à danser avec les mystères de l’âme. Dans cette recherche d’harmonie, j’ai découvert que la cohérence ne naît pas de la maîtrise, mais du mouvement : celui de la vie, du souffle, de la conscience qui s’ouvre.


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Entre le conscient et l’inconscient : le lieu de la rencontre


Dans ma pratique, j’aime explorer l’espace où le conscient et l’inconscient se rejoignent. La parole permet d’entrer dans ce territoire où les mots deviennent passerelle et où le corps, enfin, se met à parler avec les émotions. J’y perçois une alchimie subtile entre le rationnel et l’irrationnel, entre le moi et le Soi. Chaque séance est pour moi un voyage partagé, une traversée vers ce qu’il y a de plus intime et de plus vivant chez l’autre. J’y vois une invitation à se libérer, à respirer plus large, à se retrouver.


La beauté dans les blessures humaines


Je suis profondément touchée par la beauté qui se cache dans les failles. Les blessures racontent des histoires, elles sont les empreintes de nos transformations. Je crois qu’il y a dans la vulnérabilité une forme de grâce, une lumière discrète mais essentielle. Accompagner quelqu’un, pour moi, c’est accueillir cette lumière, l’aider à la reconnaître, à la laisser grandir. Je ne cherche pas à réparer, mais à révéler. J’aime les êtres dans leur entièreté : leurs forces, leurs doutes, leurs contradictions — tout ce qui fait d’eux des êtres profondément humains.


Ma manière de vous accompagner


Dans un monde saturé de peurs et d’agitation, j’ai choisi la lenteur, la profondeur, la douceur. Mon accompagnement est un espace de respiration, une parenthèse où chacun peut déposer ses tensions et renouer avec ses émotions et sa sensibilité. La parole devient alors une porte ouverte vers les réflexions intérieurs, ces reflets qui éclairent les zones encore obscures de l’être. J’aime quand une image surgit, quand un mot résonne, quand un silence devient porteur de sens. La thérapie, pour moi, est un art vivant — celui de la rencontre qui cherchent à dénouer ce qui se joue dans le moment.


Prendre le temps


Je crois profondément que chacun de nous porte en lui la capacité de se transformer. J’aime ce moment où la personne que j’accompagne découvre sa propre solution, ce frisson d’émerveillement devant sa propre clarté. Dans un monde en perpétuel bouleversement, j’invite à ralentir, à écouter le cœur avant l’urgence. Prendre le temps de se rencontrer, c’est déjà un acte de courage et de tendresse. C’est choisir de redevenir l’auteur de sa propre vie.


L’accompagnement thérapeutique jungien est pour moi bien plus qu’une méthode : c’est une voie de reconnexion, une façon d’aimer la complexité humaine. Elle m’enseigne chaque jour à unir ce qui semblait séparé, à tisser des ponts entre le visible et l’invisible. Suivre une thérapie, c’est se rencontrer à travers la parole. Et si, au fond, la vraie guérison consistait simplement à oser être et parler librement — dans la vérité et la douceur?


Je vous souhaite une douce journée, Claire.



 
 
 

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